maison
éco-passive

Sur une parcelle de 1'452 m² au Nord de la ville de La Sarraz, en lisière de forêt, la maison se niche dans un écrin naturel privilégié. En complète ossature bois, la construction se déploie sur un seul niveau de 105 m² et offre à chaque pièce un accès direct à l’extérieur. Afin de favoriser l’entrée de la lumière et de limiter l’impact ombrageux de la forêt alentour, le rez-de-chaussée a été réhaussé de 99 cm, offrant en sus un espace de sous-sol bénéficiant lui aussi de lumière naturelle.

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Afin de profiter de l’environnement, nous avons fait la part belle aux ouvertures: la façade pignon au Sud est entièrement vitrée, et deux baies vitrées vis-à-vis sur les façades Est et Ouest immergent le séjour au cœur de la végétation environnante.

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Le concept architectural repose sur les axes suivants :

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• Maison éco-passive :

  • énergie : chauffage par poêle de masse / tubes solaires thermiques et chauffe-eau PAC / ventilation contrôlée double flux / panneaux photovoltaïques à énergie positive ;

  • construction : ossature bois / toiture végétalisée / murs intérieurs des façades et plafond en panneaux bois blanchis par savonnage naturel / isolation en fibre de bois / toilettes sèches avec composteur ;

  • extérieur : bassins de récupération des eaux de pluie de la toiture / infiltration par noue végétalisée et étang / accès et cour perméable en gravier.

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• Gestion de l'eau : En plus de l'installation d'une toilette sèche afin d'économiser une grand volume d'eau, deux cuves à récupération d’eau sont installées, pour un volume total de 7’700l. La plus grande, une cuve souple de 6’000l – récupère l’eau de la toiture photovoltaïque et est installée dans le vide sanitaire. L’autre, une cuve rigide de 1’700l, récupère l’eau de la toiture végétalisée et est installée dans un cabanon à l’arrière de la maison. L’eau récupérée servira en premier lieu à l’entretien du jardin, mais pourra aussi être utilisée pour un usage domestique. Cela permet au propriétaire non seulement d’économiser de l’eau potable du réseau et donc de réduire considérablement ses coûts, mais surtout d’utiliser toute l’eau disponible « sur place » et de ne pas la renvoyer directement en rivière au travers de canalisations. L’excédent d’eau collectée se déverse, selon d’où elle provient, soit dans une fontaine puis est infiltrée dans le terrain, soit dans une noue végétalisée, qui elle-même se jette dans un petit étang, participant ainsi à enrichir la biodiversité du lieu.

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• Intégration dans l’environnement : coursives en bois permettant une circulation fluide entre l’intérieur et l’extérieur / baies vitrée laissant la forêt visible à travers la maison ;

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• Partenariat avec des entreprises locales : plus de la moitié des entreprises mandatées sont implantées dans un rayon de moins de 15 km du chantier.

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